Чтобы быстро печатать- научись печатать вслепую, установи тренажер, чтобы заниматься ежедневно
Чтобы понимать иностранную речь - смотри фильмы и передачи постоянно, повторяй за актерами. Один раз посмотрите фильм на русском языке, один раз с субтитрами, 2 раза на иностранном языке.
Чтобы научиться синхронному переводу- переводи каждый день 2-3 листа текста. Заучивай тексты наизусть и рассказывай их на большой скорости. Используй методику "Дождя"... медленно-быстро, тихо-громко. Учи скороговорки. Пиши диктанты
Чтобы твое произношение было идеальным - повторяй как обезьянка, повторяй и повторяй. Пой песни. Учи наизусть молитвы
Читай вслух книги (сначала за диктором ), потом самостоятельно. 2 часа в день- это минимум.
Чтобы думать на иностранном языке. Нужно много лет практики. Знаете, есть такая статистика , многие студенты из разных стран, очень быстро начинают думать на том языке, который изучают, исключением являются русские ... мы в 90% все равно думаем на нашем родном языке.
Prières initiales
En vous levant, faites le signe de la croix et dites :
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.
Gloire à toi, ô notre Dieu, gloire à toi. Roi céleste, Paraclet, Esprit de vérité, partout présent et remplissant tour, trésor de tous biens et dispensateur de vie, viens et demeure en nous, purifie-nous de route souillure et sauve nos âmes, toi qui es bon.
Saint, Dieu. Saint, Fort. Saint, Immortel. Aie pitié de nous. (3 fois)
Gloire au Père et au Fils et au Saint- Esprit, et maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen.
Pendant tout le temps pascal, on remplace la prière Roi céleste et ce qui la suit jusqu’ici par une triple répétition du tropaire de Pâques :
Le Christ est ressuscité des morts, par sa mort il a terrasse la mort, et à ceux qui gisaient aux tombeaux, il a fait don de la vie.
Trinité toute sainte, aie pitié de nous ; Seigneur, purifie-nous de nos péchés ; Maître, pardonne nos iniquités ; Saint, visite-nous et guéris nos infirmités, à cause de ton Nom.
Kyrie eleison. (3 fois)
Notre Père
Notre Père qui es aux cieux, que ton Nom soit sanctifié, que ton Règne vienne, que ta volonté soit faire sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de chaque jour. Remets-nous nos dettes comme nous les remettons nous aussi à nos débiteurs, et ne nous laisse pas succomber à la tentation, mais délivre-nous du Malin.
Prières du lever
Réveillés du sommeil, nous nous prosternons devant toi, Dieu bon, et nous te chantons, ô Tout-Puissant, l’hymne des anges : « Saint, saint, saint es-tu, ô Dieu. Par la Mère de Dieu, aie pitié de nous. »
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit.
Tu m’as relevé de ma couche et du sommeil, Seigneur ; illumine mon esprit et mon cœur et ouvre mes lèvres pour que je te chante, Trinité sainte : « Saint, saint, saint es-tu, ô Dieu. Par la Mère de Dieu, aie pitié de nous. »
Et maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen.
Soudain le Juge viendra et les actions de chacun seront dévoilées. C’est pourquoi, dans la crainte, nous te crions au milieu de la nuit : « Saint, saint, saint es-tu, ô Dieu. Par la Mère de Dieu, aie pitié de nous. »
Kyrie eleison. (12 fois)
A mon réveil, je te rends grâces, ô sainte Trinité, car dans ta grande bonté et ton infinie patience, tu ne t’es pas irritée contre moi, pécheur et négligent que je suis, et tu ne m’as pas fait périr à cause de mes péchés ; mais tu as manifesté, selon ta coutume, ton amour pour les hommes, et alors que je gisais dans l’inconscience, tu m’as réveillé pour que je puisse veiller et glorifier ta puissance. Et maintenant, illumine les yeux de mon esprit et ouvre mes lèvres pour que je médite tes paroles, et que je comprenne tes commandements, que j’accomplisse ta volonté, que je te chante des psaumes en te confessant de tout cœur, et que je loue ton Nom très saint, Père, Fils et Saint-Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen.
Gloire à toi, ô Roi et Dieu tout-puissant. Car dans ta providence divine et pleine d’amour pour les hommes, tu as bien voulu que je sois réveillé du sommeil, pécheur et indigne que je suis, et que je franchisse le seuil de ta sainte maison. Accueille, Seigneur, la voix de ma supplication, comme celle de tes saintes puissances spirituelles, et accorde-moi ta bienveillance, que je puisse t’offrir, d’un cœur pur et l’esprit humilié, la louange de mes lèvres souillées. Alors je pourrai, moi aussi, être associé aux vierges sages, dans l’éclat lumineux de mon âme, et je te rends gloire, Dieu-Verbe, glorifié dans le Père et l’Esprit. Amen.
Venez, adorons et prosternons-nous devant Dieu, notre Roi.
Venez, adorons et prosternons-nous devant le Christ, notre Roi et notre Dieu.
Venez, adorons et prosternons-nous devant le Christ lui-même, notre Roi et notre Dieu.
Psaume 50
Aie pitié de moi, ô Dieu, selon ta grande miséricorde, et dans ton immense compassion, efface mon péché. Lave-moi de plus en plus de mon iniquité, et de mon péché purifie-moi. Car je connais mon iniquité, et mon péché est constamment devant moi. Contre toi seul, j’ai péché, et j’ai fait le mal sous tes yeux. Ainsi tu seras trouvé juste en tes paroles, et ru seras vainqueur quand on te jugera. Vois : dans l’iniquité j’ai été conçu, et dans les péchés ma mère m’a enfanté. Mais tu aimes la vérité : tu m’as révélé les mystères et les secrets de ta sagesse. Tu m’aspergeras avec l’hysope, et je serai purifié, tu me laveras, et je deviendrai plus blanc que la neige. Tu me feras entendre des paroles de joie et d’allégresse, et ils exulteront, les os humiliés. Détourne ta face de mes péchés, efface toutes mes iniquités. Crée en moi un cœur pur, ô Dieu, et renouvelle en ma poitrine un esprit droit. Ne me rejette pas loin de ta face, et ne retire pas de moi ton Esprit- Saint. Rends-moi la joie de ton salut, et fortifie-moi par l’Esprit souverain.
J’enseignerai tes voies aux pécheurs, et les impies reviendront vers toi. Délivre- moi du sang, ô Dieu, Dieu de mon salut, et ma langue exultera pour ta justice. Seigneur, ouvre mes lèvres et ma bouche annoncera ta louange. Si tu avais voulu un sacrifice, je te l’aurais offert, mais tu ne prends aucun plaisir aux holocaustes. Le sacrifice qui convient à Dieu, c’est un esprit brisé ; un cœur broyé et humilié, Dieu ne le méprise point. Accorde tes bienfaits à Sion dans ta bienveillance. Seigneur, et que soient relevés les murs de Jérusalem ; alors tu prendras plaisir au sacrifice de justice, à l’oblation et aux holocaustes ; alors on offrira de jeunes taureaux sur ton autel.
Symbole de ta foi
Je crois en un seul Dieu, Père tout- puissant, Créateur du ciel et de la terre, et de toutes les choses visibles et invisibles.
Et en un seul Seigneur, Jésus-Christ, Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles ; Lumière de Lumière, vrai Dieu de vrai Dieu, engendre, non créé, consubstantiel au Père, par qui tout a été fait ; qui, pour nous, les hommes, et pour notre salut, est descendu des cieux, s’est incarné du Saint-Esprit et de la Vierge Marie, et s’est fait homme ; qui a été crucifié pour nous sous Ponce- Pilate, a souffert et a été enseveli ; qui est ressuscité le troisième jour selon les Écritures ; qui est monté aux cieux et est assis à la droite du Père ; qui reviendra avec gloire juger les vivants et les morts, et son règne n’aura pas de fin.
Et en l’Esprit-Saint, Seigneur, vivificateur, qui procède du Père ; qui est adoré et glorifié avec le Père et le Fils ; qui a parlé par les prophètes.
Et en l’Église, une, sainte, catholique et apostolique.
Je confesse un seul baptême pour la rémission des péchés.
J’attends la résurrection des morts et la vie du siècle à venir. Amen.
Première prière de saint Macaire le Grand
Seigneur, purifie-moi, pécheur, car je n’ai jamais rien fait de bien devant toi ; délivre-moi du Malin, et donne-moi d’accomplir ta volonté, afin que, sans encourir de condamnation, je puisse ouvrir mes lèvres indignes et louer ton saint Nom, Père, Fils et Saint-Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen.
Deuxième prière de saint Macaire le Grand
A mon réveil, ô Sauveur, je t’offre ce cantique de minuit ; je me prosterne devant toi et je m’écrie : Ne me laisse pas m’endormir dans la mort du péché, mais aie pitié de moi, toi qui as été crucifié volontairement ; hâte-toi de m’arracher à la torpeur de la négligence et sauve-moi, moi qui me tiens en ta présence et qui te supplie ; et après les ténèbres de la nuit, fais luire sur moi un jour sans péché, ô Christ-Dieu, et sauve- moi.
Troisième prière de saint Macaire le Grand
Dès mon réveil, je me hâte vers toi, Seigneur ami des hommes, et, soutenu par ta tendre bonté, j’entreprends la tâche que tu m’as confiée. Aide-moi en tout temps et en toutes choses, délivre- moi de toute séduction du monde et de toute attaque du démon, et introduis- moi dans ton royaume éternel. Car tu es mon créateur, la source et le dispensateur de tout bien ; en toi j’ai mis toute mon espérance, et je te rends gloire, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen.
Quatrième prière de saint Macaire le Grand
Seigneur, dans ta bonté infinie et ton immense compassion, tu as accordé à ton serviteur de passer le temps de la nuit sans être tenté ni attaqué par l’ennemi. Toi donc, Maître, Créateur de toutes choses, accorde-moi la lumière de ta vérité, et donne-moi d’accomplir ta volonté avec un cœur illuminé par elle, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen.
Cinquième prière de saint Macaire le Grand
Dieu tout-puissant, qui reçois des puissances célestes l’hymne du Trisagion, accepte aussi de moi, ton indigne serviteur, ce cantique nocturne, et accorde-moi de te rendre gloire durant toutes les années de ma vie et à toute heure, Père, Fils et Saint-Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen.
Première prière de saint Basile le Grand
Seigneur tout-puissant. Dieu des puissances et de toute chair, toi qui habites les hauteurs et regardes les humbles, toi qui sondes les cœurs et les reins et connais en toute clarté les secrets des hommes ; Lumière sans commencement ni fin, en qui il n’y a ni altération ni ombre d’un changement, toi, Roi immortel, accueille les supplications qu’en ce temps de la nuit nous t’adressons de nos lèvres souillées, mettant notre confiance en l’abondance de ta miséricorde. Et remets-nous les fautes que nous avons commises, en action, en parole et en pensée, consciemment ou par ignorance ; purifie-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, et fais de nous les temples de ton Saint- Esprit. Et accorde-nous de passer route la nuit de cette vie présente, le cœur éveillé et l’esprit sobre, attendant l’avènement du jour lumineux et resplendissant de ton Fils unique, notre Seigneur Dieu et Sauveur, Jésus-Christ, quand il viendra sur terre avec gloire, comme juge de l’univers, pour rendre à chacun selon ses œuvres. Puisse-t-il nous trouver, non pas couchés et endormis, mais vigilants et éveillés, mettant en pratique ses commandements ; et puissions-nous être prêts à entrer avec lui dans sa joie et dans la divine chambre nuptiale de sa gloire, là où ne cesse jamais le chant de ceux qui te fêtent, ni le plaisir ineffable de ceux qui contemplent la beauté indicible de ta face. Car c’est toi la Lumière véritable qui illumine et sanctifie l’univers, et toute créature te chante dans les siècles des siècles. Amen.
Deuxième prière de saint Basile le Grand
Nous te bénissons. Dieu très-haut, Seigneur de miséricorde roi qui accomplis sans cesse pour nous de grandes œuvres, glorieuses et inouïes, qu’on ne peut compter. Toi qui nous donnes le sommeil pour reposer notre faiblesse et soulager les labeurs de notre chair accablée de souffrances. Nous te rendons grâces car tu ne nous as pas menés à la perdition à cause de nos fautes, mais, sans cesse, tu as manifesté ton amour pour les hommes ; et, de l’inconscience où nous gisions, tu nous as fait lever pour glorifier ta puissance. Aussi nous implorons ta bonté insondable : illumine les yeux de notre entendement, ressuscite notre esprit, enseveli dans le lourd sommeil de la paresse, ouvre notre bouche et remplis-la de ta louange, que nous puissions chanter et psalmodier sans relâche, et te confesser, Dieu glorifié en toutes choses et par tous, Père sans commencement, avec ton Fils unique et ton Esprit très saint, bon et vivifiant, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen.
Prière de minuit à la très sainte Mère de Dieu
Je chante ta miséricorde, ô ma Souveraine, et je te demande d’éclairer mon esprit. Apprends-moi à marcher dans la voie des commandements du Christ. Fortifie-moi, afin que je reste éveillé pour louer le Seigneur, et écarte de moi la torpeur du découragement. Par tes prières, ô Épouse de Dieu, délivre-moi des liens du péché. Garde-moi, la nuit comme le jour, et éloigne les ennemis qui m’oppriment. Toi qui as porté Dieu, le dispensateur de vie, vivifie-moi, car mes passions m’ont fait mourir. Toi qui as porté la lumière sans déclin, illumine mon âme devenue aveugle. Ô Palais admirable du Seigneur, fais de moi la demeure de l’Esprit divin. O Mère du seul médecin, guéris les passions invétérées de mon âme. Guide-moi dans la voie du repentir, car je suis ballotté par les tempêtes de la vie. Délivre-moi du feu éternel, de la guerre cruelle et de l’enfer. Ne permets pas que les démons se réjouissent à mon sujet, moi qui suis coupable de si nombreux péchés. Renouvelle-moi car mes fautes déraisonnables m’ont fait vieillir, ô Tout- Immaculée. Garde-moi indemne du châtiment, et prie pour moi le Seigneur déroutes choses. Donne-moi de recevoir les joies du paradis avec tous les saints. Ô très sainte Vierge, écoute la voix de ton serviteur inutile. Obtiens-moi des fleuves de larmes, ô Toute-Pure, et purifie mon âme de toute souillure. Je t’offre sans cesse les gémissements de mon cœur. Interviens en ma faveur, ô ma Souveraine. Accepte mes supplications et offre-les au Dieu plein de miséricorde. Toi qui es plus élevée que les anges, élève-moi au-dessus des troubles de ce monde. Tabernacle céleste, resplendissant de la divine lumière, obtiens-moi la grâce du Saint-Esprit. J’élève mes mains et j’ouvre mes lèvres pour te louer, bien qu’elles soient souillées par le péché, ô Tout-Immaculée. Délivre-moi des maux qui corrompent l’âme, et intercède avec ferveur auprès du Christ, à qui appartiennent l’honneur et l’adoration, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen.
Prière à notre Seigneur Jésus-Christ
Seigneur Jésus-Christ, mon Dieu très miséricordieux et compatissant, dans ton grand amour pour les hommes, tu es venu et tu as pris chair pour les sauver tous. Et maintenant, ô Sauveur, sauve- moi par ta grâce, je t’en supplie ; car si tu me sauvais à cause de mes œuvres, ce ne serait plus une grâce ou un don, mais plutôt l’acquittement d’une dette. Mais dans ton infinie compassion et ton ineffable miséricorde, ru as dit : « Celui qui croit en moi vivra et ne verra pas la mort. » Si donc la foi en toi peut sauver celui qui n’a plus d’espérance, sauve-moi, toi qui es mon Dieu et mon Créateur. Regarde ma foi et non mes œuvres, ô mon Dieu, car tu ne saurais trouver en moi d’œuvres qui puissent me justifier. Mais accepte que ma foi supplée à toutes les œuvres -, fais qu’elle y suffise, pardonne-moi, et accorde-moi d’avoir part à ra gloire éternelle. Veille à ce que Satan ne se saisisse pas de moi, ô Verbe, et qu’il ne se glorifie de m’avoir arraché à ta main et enlevé de ton bercail. O Christ, mon Sauveur, que je le veuille ou non, sauve-moi. Hâte-toi, hâte-toi, car je péris. Tu es mon Dieu depuis le sein de ma mère. Accorde-moi, Seigneur, de t’aimer désormais comme j’ai aimé le péché, et de travailler pour toi avec ardeur, comme j’ai travaillé jusqu’ici pour Satan, le trompeur. Oui, puisse-je travailler pour toi seul, mon Seigneur et mon Dieu, Jésus-Christ, tous les jours de ma vie, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen.
Prière à l’Ange gardien
Saint Ange, préposé à la garde de mon âme misérable et de ma vie douloureuse, ne m’abandonne pas, pécheur que je suis, et ne t’éloigne pas de moi à cause de mon intempérance. Ne laisse pas le démon rusé s’emparer de moi par le moyen de ce corps mortel. Fortifie mon bras faible et débile, et conduis-moi dans la voie du salut.
Oui, saint Ange de Dieu, gardien et protecteur de mon âme et de mon corps misérables, pardonne toutes les offenses que j’ai commises contre toi tous les jours de ma vie, et les péchés que j’ai pu commettre durant la nuit passée. Protège-moi en cette journée et préserve-moi de toute tentation de l’ennemi, afin que je n’attire la colère de Dieu par aucun péché. Prie pour moi le Seigneur afin qu’il m’affermisse dans sa crainte et me rende digne de sa miséricorde, moi son serviteur.
Prière à la très sainte Mère de Dieu
O ma très sainte Souveraine, Mère de Dieu, par tes saintes et très puissantes prières, éloigne de moi, ton humble et misérable serviteur, l’esprit de découragement, de négligence, de légèreté et d’insouciance, et de toute pensée impure, mauvaise ou impie, venant de mon cœur misérable et de mon intelligence obscurcie. Éteins la flamme de mes passions, car je suis pauvre et misérable. Délivre-moi de mes nombreux souvenirs mauvais, de mes actions passées et de leurs conséquences invisibles. Car tu es bénie par toutes les générations, et ton nom très honorable est glorifié dans les siècles des siècles. Amen.
Prières à la très sainte Mère de Dieu
Mère de Dieu et Vierge, réjouis-toi, Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec toi. Tu es bénie entre les femmes et béni est le fruit de ton sein, car tu as enfanté le Sauveur de nos âmes.
Nous nous réfugions sous ta tendre compassion, ô Mère de Dieu ; ne repousse pas nos prières dans nos épreuves, mais délivre-nous du danger, ô seule Pure et Bénie.
Toute-glorieuse, toujours Vierge, toute- bénie Mère de Dieu, présente notre prière à ton Fils et notre Dieu, et prie-le de sauver nos âmes, grâce à toi.
Prières aux Anges et aux Saints
Armées célestes, saints anges et archanges, priez pour nous, pécheurs.
Glorieux apôtres, prophètes, martyrs et tous les saints, priez pour nous pécheurs.
Prière au saint Patron
Prie pour moi, ô saint N., mon Protecteur, car je recours à roi avec ferveur, comme à l’intercesseur assidu et au soutien de mon âme.
Tropaire de la Croix
Sauve, Seigneur, ton peuple et bénis ton héritage, accorde à nos chefs la victoire contre les ennemis, et garde ta cité par ta Croix.
Intercession pour les vivants
Souviens-toi, Seigneur Jésus-Christ, notre Dieu, de tes bontés et de tes miséricordes, qui sont éternelles et en vertu desquelles tu t’es fait homme. Tu as voulu souffrir la crucifixion et la mort pour le salut de tous ceux qui croiront en toi, puis tu es ressuscité des morts, monté aux deux, et tu sièges à la droite du Père, d’où tu écoutes les supplications de ceux qui t’invoquent de tout leur cœur. Incline ton oreille et entends l’humble prière que je t’adresse, moi ton indigne serviteur ; qu’elle soir comme le parfum d’un encens spirituel, que je t’offre pour tout le peuple.
En premier lieu, souviens-toi, Seigneur, de ton Église une, sainte, catholique et apostolique, que tu t’es acquise par ton sang précieux. Affermis-la, fortifie-la, élargis-la, multiplie-Ia, pacifie-la et sauve-la à jamais des portes de l’enfer. Apaise les dissensions des Églises, déjoue les machinations des puissances des ténèbres, dissipe les erreurs des païens, détruis et déracine rapidement les hérésies qui s’élèvent, et convertis chacun par la puissance de ton Saint- Esprit. (Métanie)
Sauve, Seigneur, et prends en pitié nos gouvernants, fais entendre à leur cœur des conseils de paix et de bienveillance en faveur de ta sainte Église et de tout ton peuple. Donne-leur un gouvernement pacifique, afin que, dans la stabilité dont ils jouissent, nous menions une vie paisible et tranquille, en toute piété et sainteté, dans la vraie foi. (Métanie)
Sauve, Seigneur, et prends en pitié notre Évêque N., tous les patriarches, métropolites et évêques, les prêtres, les diacres et tout le clergé, que tu as établi pour paître ton troupeau spirituel. Par leurs prières sauve-moi pécheur. (Métanie)
Sauve, Seigneur, et prends en pitié mon Père spirituel [le prêtre N.] Par ses prières, pardonne mes péchés. (Métanie)
Sauve, Seigneur, et prends en pitié mes parents N. et N., mes frères, mes sœurs, mes proches selon la chair et mes amis. Accorde-leur tes biens terrestres et spirituels. (Métanie)
Sauve, Seigneur, et prends en pitié tous ceux qui vivent dans les monastères de la Sainte Montagne et de la Terre-Sainte, de nos pères, frères et sœurs de Russie, de Roumanie, de Grèce, de Bulgarie, de Serbie, de Syrie, du Liban, d’Égypte et de tous les pays. Par leurs prières, aie pitié de moi, pécheur. (Métanie)
Sauve, Seigneur, et prends en pitié, selon la multitude de tes miséricordes, les prêtres, les moines, les moniales, tous ceux qui vivent dans la virginité, la prière et le jeûne, dans les monastères, les déserts, les grottes, sur les montagnes, sur les colonnes, dans les ermitages, dans les creux des rochers, en gardant la vraie foi et en te servant avec piété. Allège leur fardeau, console- les dans leurs afflictions, accorde-leur force, courage et persévérance dans leur combat. Par leurs prières, accorde-moi la rémission de mes péchés. (Métanie)
Sauve, Seigneur, et prends en pitié les vieillards et les jeunes gens, les pauvres, les orphelins et les veuves, les malades, ceux qui sont dans la peine, le malheur et l’affliction, en prison, en exil, en déportation, en détention dans les camps, et spécialement tes serviteurs qui sont persécutés pour ton Nom et pour la foi orthodoxe par les non-chrétiens, les athées, les renégats et les hérétiques. Visite-les, fortifie-les, donne-leur le soulagement, la liberté et la délivrance, en même temps qu’un esprit de pardon et de miséricorde envers ceux qui les oppriment. (Métanie)
Sauve, Seigneur, et prends en pitié nos bienfaiteurs, qui ont pitié de nous et nous soutiennent ; délivre-nous de toute inquiétude grâce à leurs dons, et accepte en retour, malgré notre indignité, nos prières pour eux. Exauce, dans ta miséricorde, toutes leurs demandes utiles à leur salut et propres à les conduire à la joie éternelle. (Métanie)
Sauve, Seigneur, et aie pitié de nos frères et sœurs et de tous les chrétiens orthodoxes qui travaillent à ton service comme messager et comme missionnaire de la vraie foi. (Métanié)
Sauve, Seigneur, et prends en pitié ceux que j’ai offensés ou scandalisés, que j’ai détournés de la voie du salut et que j’ai incités à des actions mauvaises. Par ta divine providence, replace-les dans le chemin du salut. (Métanie)
Sauve, Seigneur, et prends en pitié ceux qui me haïssent, qui m’ont offensé, fait du tort, et ne les laisse pas se perdre à cause de moi, pécheur. (Métanie)
Illumine de la lumière de la connaissance ceux qui ont renié la foi orthodoxe et ceux qui sont aveuglés par de pernicieuses hérésies. Ramène-les vers toi et réunis-les à ton Eglise sainte, catholique et apostolique. (Métanie)
Intercession pour les défunts
Souviens-toi, Seigneur, de ceux qui ont quitté la vie présente, des pieux souverains et souveraines, des patriarches, des métropolites et des évêques orthodoxes, des prêtres, des diacres, des moines et des moniales, des laïcs, des fondateurs des saintes églises et des monastères. Accueille-les dans tes demeures éternelles et fais-les reposer avec tes saints. (Métanie)
Souviens-toi, Seigneur, de l’âme de tes serviteurs défunts : de mes parents N. et N., de tous mes proches selon la chair. Pardonne-leur tous les péchés volontaires et involontaires, et fais-les participer à ton royaume céleste, à tes biens incorruptibles et à la jouissance de la vie bienheureuse et éternelle. (Métanie) Souviens-toi, Seigneur, de tous ceux qui se sont endormis dans l’espoir de la résurrection à la vie éternelle, de nos pères, frères et sœurs, et de tous les chrétiens orthodoxes qui reposent ici et en tout lieu. Accueille-les avec tes saints, là où resplendit la lumière de ta face, et aie pitié de nous, car tu es bon et ami des hommes. (Métanie)
Accorde, Seigneur, la rémission des péchés à tous nos pères, frères et sœurs qui nous ont précédés et sont morts dans la foi et l’espoir de la résurrection. Accorde-leur une éternelle mémoire, (3 métanies)
Prières finales
Il est digne, en vérité, de te proclamer bienheureuse. Mère de Dieu, toujours bienheureuse et tout-irréprochable et Mère de notre Dieu. Plus vénérable que les Chérubins, et incomparablement plus glorieuse que les Séraphins, toi qui sans corruption as enfanté Dieu le Verbe, toi qui es vraiment Mère de Dieu, nous te magnifions.
Gloire au Père, et au Fils et au Saint- Esprit, et maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen.
Kyrie eleison. (3 fois)
Par les prières de nos saints Pères, Seigneur Jésus-Christ notre Dieu, aie pitié de nous. Amen.
Покупаем молитвослов православный на том языке, который изучаем
Achterhooks
(Achterhoeks, Winterswiek)
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Achterhooks: Unzen Vader
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See
also Dutch
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Afrikaans
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Afrikaans (v1): Ons Vader
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Afrikaans (v2): Onse Vader
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Afrikaans (v3): Onse Vader
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Albanian - Shqip
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Shqip (Standard Tosk Albanian): Ati ynë
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Shqip (Gheg Albanian): Ati ynë
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Alemannisch
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Alemannisch: Vàter unser
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Alsatian
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Alsatian: Unser Vàdder
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Aragonés
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Aragonés: Pai nuestro
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Arabic - العربية
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عربية: أبانا
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العربية (متى): أبانا
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العربية (لوقا): أبانا
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Arabic (transliteration): Aba-na
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Aramaic - ארמית
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(classic aramaic, by Ruslan Khazarzar) ארמית: אַבָּא
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(palestinian-syrian aramaic by Ruslan Khazarzar) ארמית: אַבָּא
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Aramaic (transliteration 4): Abwoon
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Aramaic (transliteration 5): Abwoon
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Aramaic Jewish (Talmidi Jews transliteration): Abbun
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Aramaic Jewish (Talmidi Jews transliteration, translation english): Abbun (Our Father)
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Aramaic (transliteration): Abuna
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Aramaic (transliteration 2): Avvon d-bish-maiya
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Aramaic (transliteration 3): Abwoon d'bwashmaya
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Aramaic (transliteration russian): АВун дБишмэйя
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Aramaic (audio, wav): Avvon d-bish-maiya
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Aramaic (audio, mp3): Glory - ends with the Lord's Prayer in Aramaic
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Armenian
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Armenian (classical): Հայր մեր
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Armenian (eastern): Հա՛յր մեր
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Armenian (western): Հա՛յր մեր՝
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Armenian (transliterated, translated): Հայր մեր - Hayr mer - Our Father
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Arumanian (Aromanian) - Aromână
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Armâneashti: Tată a nostru
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Aromână: Tată a nostru
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See
also Romanian
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Arvanitic - Αρbε̰ρίσ̈τε
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Αρbε̰ρίσ̈τε: Ãτι ύνε
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Αρbε̰ρίσ̈τε (Arvanitic transliteration into Albanian alphabet): Ãti ýnë
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Αρbε̰ρίσ̈τε (Arvanitic transliteration into Albanian alphabet v2): Áti ýnë
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Asturianu
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Asturianu: Padre Nuesu
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Ayisyen (Haitian Creole French;
Krèyol ayisyen)
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Ayisyen (Haitian Creole French): Papa nou
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Azerbaijani (Azeri) - Azərbaycan (Azərbaycanca)
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Azərbaycanca (Tradicional Azerbaijanian version (Protestant
Chirchs)): Ey göylərdə olan Atamız
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Azərbaycanca (cyrillic alphabet): Еј Атамыз
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Azərbaycanca (roman alphabet): Ey Atamız
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Azərbaycanca (arabic alphabet): اى ﮔؤيلرده اولان آتاميز
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B
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Bahasa Indonesia
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Bahasa Indonesia: Bapa kami
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Bahasa Inggris
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Bahasa Inggris (1928): Our Father
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Bajaši see
Gipsy
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Bangla see
Bengali
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Bärndütsch
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Bärndütsch: Üse Vatter
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Basa Jawa
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Basa Jawa: Kanjěng Rama
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Basque - Euskara
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Euskara: Gure Aita
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Euskara (La Diócesis de San Sebastián): Aita Gurea
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Bavarian - Boarisch
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Bavarian: Insa vådar
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Bacavès see
Catala
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Bearnis - Béarnis (Gascon, Biarnese)
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Béarnis (Gascon, Biarnese): Pair Nostre
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Belarussian - Беларуская
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Беларуская: Ойча наш
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Bemba
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Bemba: Shifwe wa
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Bengali (Bangla)
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Bengali: হে
আমাদের স্বর্গস্থ পিতা
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Bohemian
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Bohemian: Otcze nass
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Bosnian - Bosanski
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Bosanski: Oçe nać
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Breton, Bretonisch - Brezhoneg
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Brezhoneg: Hon tad
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Brezhoneg (version): Hon tad
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Bulgarian - Български
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Български: Отче наш
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Български (v2): Отче наш
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Български (От Матея Свето Евангелие. Българска Синодална Библия, 1992 г.): Отче наш
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Български (От Лука Свето Евангелие. Българска Синодална Библия, 1992
г.): Отче наш
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C
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Calmouk see
Kalmyk
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Catalan
(Català, Catala, Catalán, Bacavès, Catalonian, Catalan-Valencian-Balear)
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Catala (Catalán, Bacavès, Catalonian, Catalan-Valencian-Balear): Pare Nostra
|
Català: Pare Nostre
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Celtic
see Irish, Welsh
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Česky
see Czech
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Cherokee - ᏣᎳᎩ
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ᏣᎳᎩ: ᎣᎩᏙᏓ ᎦᎸᎳᏗ ᎮᎯ
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ᏣᎳᎩ (audio, mp3): ᎣᎩᏙᏓ ᎦᎸᎳᏗ ᎮᎯ
|
ᏣᎳᎩ (audio, rm): ᎣᎩᏙᏓ ᎦᎸᎳᏗ ᎮᎯ
|
ᏣᎳᎩ (audion, wma): ᎣᎩᏙᏓ ᎦᎸᎳᏗ ᎮᎯ
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Chinese - 中文
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中文:主禱文
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中文 (文言文版本): 我父在天
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中文 (天主教):天主經
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中文 (新譯本):主禱文
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中文 (translation): 在天我等父 。
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中文 (translation 2): 在天我等父者
|
中文 (v): 主禱文
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中文 (v4):兒童主禱文
|
中文 (image):主禱文(天主經)
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中文 華語 (馬太六:9-13):主禱文
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中文 (简体):主 祷 文
|
台語:阮在天裡的父
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Church-Slavonic
see Old Church Slavonic and Russian
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Coptic
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Coptic: Peniwt etqen
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Cornish - Kernewek/Karnuack
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Kernewek: Pader Agan Arloedh
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Kernewek ['traditional' form in Kernewek Kemmyn]: Pader Agan Arloedh
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Kernewek [modern form in Kernewek Kemmyn]: Pader Agan Arloedh
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Kernewek (1632): Tad ni
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Kernewek (1695): Ny Taz
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Kernewek (1715 first): Nei Taz
|
Kernewek (1715 another): Ny Taz
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Kernewek (1790 ancient cornich): Pydzhadou a'n Arluyth
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Kernewek (1790 modern cornich): Padar a'n Arluth
|
Kernewek (Gwavas Collection f50r): Tas Den
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Kernewek (Gwavas Collection f.2r. 1709): Pader an Arleth
|
Kernewek (Old Cornwall V 9): Pader an Arleth
|
Kernewek (1710): Pader Deu
|
Kernewek (1714 Gwavas Collection f.141r): An Padar a'n Arleth
|
Kernewek (Gwavas Collection f.110r): Padar an Arloth
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Corsican - Corsu
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Corsu: Patre Nostru
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Courland - Kurzeme (Kursa)
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Kurzeme (Kursa): Tews műs
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Creole - Créole Haïtien
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Créole Haïtien: Papa nou
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Crimean Kypchak
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Crimean Kypchak (Codex Cumanicus, XIII-XIV): Atamız kim köktesiñ
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Crioulo
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Crioulo (free translation): Pai nosse
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Crioulo (Sérgio Frusoni 1901-1975): Pái nôsse
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Croatian - Hrvatski
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Hrvatski: Oče naš
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Cymraeg see
Welsh
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Czech (Czekh) - Česky (Čeština)
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Česky: Otče náš
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D
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Danish - Dansk
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Dansk: Fader vor
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Dansk (Bibelen: Den Hellige Skrifts Kanoniske Bøger, 1988): Vor Fader
|
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Deutsch see
German
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Diné Bizaad see
Navajo
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Dutch - Nederlands
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Nederlands (Nieuwe Bijbelvertaling): Onsevader
|
Nederlands (Groot Nieuws Bijbel, 1989): Onze Vader
|
Nederlands (Oecumenische variant): Onsevader
|
Nederlands (Katholieke Nederlandse vertaling): Onsevader
|
Nederlands (Katholieke Vlaamse vertaling): Onsevader
|
Nederlands (Protestantse vertaling): Onsevader
|
Nederlands (Nieuwe protestantse vertaling): Onsevader
|
Nederlands (Friese versie): Us Heit
|
Nederlands (Vertalingen): Fater unseer
|
Nederlands (Het Aramese Jezusgebed): Bron van Zijn
|
Nederlands (Dit is de aramese tekst): Abwoon
|
See
also Achterhooks, Grunnengs, Noord-Veluws, Noord-Vleuws
|
|
E
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Ελληνικά see
Greek
|
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English
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English (Common, 1662): The Lord's Prayer (Our Father)
|
English (CCT): The Lord's Prayer (Our Father)
|
English (Ecumenical): The Lord's Prayer (Our Father)
|
English (In the Roman Catholic Mass): The Lord's Prayer (Our Father)
|
English (Eastern Orthodox): The Lord's Prayer (Our Father)
|
English (Old English Dated circa 1000): The Lord's Prayer (Fæder ure)
|
English (Old English Dated circa 1000 Anglo Saxon): Fæder ūre
|
English (audio, wav,
Old English Dated circa 1000): The Lord's Prayer (Fæder ure)
|
English (Exeter Book, 10th c.): Lord's Prayer I
|
English (Middle English Dated 1384): The Lord's Prayer (Oure fadir)
|
English (Early Modern English Dated 1559): The Lord's Prayer (Our Father)
|
English (Early Modern English Dated 1602): The Lord's Prayer (Our Father)
|
English (Early Modern English Dated 1611): The Lord's Prayer (Our father)
|
English (Edward Harwood, 18th century): O though great governor and parent
|
English (The Bible in Pictures 1908): Matt. vi: 9-13: The Lord's Prayer
|
English (Book of Common Prayer 1928): Our Father
|
English (The New Testament in Modern English 1963): Our Heavenly Father
|
English (The Alba House New Testament 1970): Our Father
|
English (audio, mp3, Aaron Neville): The
Lord's Prayer
|
English (audio, mp3, Charlotte
Church): The Lord's Prayer
|
English (audio, mp3, David Bowie, Freddie
Mercury Tribute): The Lord's Prayer
|
English (audio, mp3, E Nomine, Das
Testament): The Lord's Prayer
|
English (audio, mp3, E Nomine, Righteous
Vengeance mix by Partner In Grime): The Lord's Prayer
|
English (audio, mp3, Elvis Presley,
Gospel): The Lord's Prayer
|
English (audio, mp3, Frank Sinatra, Christmas
Songs By Sinatra): The Lord's Prayer
|
English (audio, mp3, Il Divo, The Christmas
Collection): The Lord's Prayer
|
English (audio, mp3, Joan Baez and Bob
Dylan): The Lord's Prayer
|
English (audio, mp3, Mark Morrison, The
Judgement): The Lord's Prayer
|
English (audio, mp3, Prince Far I): The
Lord's Prayer
|
English (audio, mp3, Sister Janet, Mead Have a
Nice Day 70's): The Lord's Prayer
|
English (audio, mp3, The Beach Boys, A
Capella): The Lord's Prayer
|
|
Eskimo - Inuktitut
|
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Inuktitut: Ataatavut qilangmitutit
|
|
Español see
Spanish
|
|
Esperanto
|
|
Esperanto (kompleta teksto): Patro Nia
|
Esperanto: Patro Nia
|
Esperanto (audio, ogg): Patro Nia
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Estonian - Eesti
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Eesti: Teie palvetage
|
Eesti (Eestikeelne tekst): Meieisapalve
|
Eesti (v): Meie Isa
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Ethipoic
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Ethipoic: አቡነ፡
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Euskara see
Basque
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Extremeno - Extremeño
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Extremeño (Extremaduran, Extremeñu, Castúo, Cahtúo, Cahtúö): PARE NUESTRU
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F
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Faroese - Føroyskt
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Føroyskt: Faðir vár
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Filipino
|
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Filipino: Ama namin
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Finnish - Suomi
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Suomi: Isä meidän
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French - Français
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Français (Assemblée des évêques orthodoxes de France): Notre Père
|
Français: Notre Père
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Français (La plus ancienne traduction connue en français - XIIe siècle): Li nostre Perre
|
Français (XIIe siècle v2): Sire Pere
|
Français (Anglo-Norman du XIIe siècle): Li nostre Pere
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Français (XIIIe siècle): Nostre Peres
|
Français (Raoul de Presles, fin XIVe siècle): Nostre Pere
|
Français (Piccard XVe siècle): Peres nostres
|
Français (Bible protestante XVIe siècle): Nostre pere
|
Français (Clément Marot XVIe siècle): Pere de nous
|
Français (Bible protestante du XVIe siècle Pierre Robert Olivetan): Nostre Pere
|
Français (Confession de foi de Genève XVIe siècle Jean Calvin): Nostre Pere
|
Français (Traduction catholique du XVIe siècle Yves d'Evreux): Nostre Pere
|
Français (Bible Protestante du XVIIe siècle Maresior): Nostre pere
|
Français (Bible catholique du XVIIe siècle Lemaitre de Sacy): Notre Pere
|
Français (Bible Protestante du XVIIIe siècle David Martin): Nostre pere
|
Français (Bible Catholique du XVIIIe siècle Richard Simon): Nôtre pere
|
Français (Bible Protestante du XIXe siècle J.-F. Ostervald): Nostre pere
|
Français (Bible Protestante du XIXe siècle Darby): Notre Père
|
Français (Bible Catholique du XIXe siècle Augustin Crampon): Notre Père
|
Français (Traduction Louis Segond 1881): Notre Père
|
Français (La Version Synodale 1910): Notre Père
|
Français (Traduction par spécialiste de l'Hébreu Paul Joün 1930): Notre Père
|
Français (Traduction par Émile Osty 1948): Notre Père
|
Français (La Bible de Jérusalem 1950): Notre Père
|
Français (La Bible en français courant 1982): Notre Père
|
Français (Traduction Œcuménique de la Bible 1988): Notre père
|
Français (Traduction d'André Chouraqui 1989): Notre père
|
Français (Français fondamental 1990): Notre Père
|
Français (Traduction de Claude Tresmontant 1991): notre père
|
Français (Bible de la Liturgie 1993): Notre Père
|
Français (Bible du Semeur 2000): Notre Père
|
Français (Bible "des
écrivains" Bayard 2001): Notre Père
|
Français (Nouvelle Bible Segond NBS 2002): Notre Père
|
Français (Traduction Littérale par Louis Pernot): Notre Père
|
Français (Traduction Explicative par Louis Pernot): Notre Père
|
|
Finger Language
|
|
Finger Language (video, avi, html): The Lord's
Prayer
|
Finger Language (adapted, video, avi, html): The Lord's Prayer
|
|
Frisian - Frysk
|
|
Frysk: Us Heit
|
|
Friulian - Furlan
|
|
Furlan: Pari Nestri
|
|
G
|
|
Gaeilge see
Irish
|
|
Gaelic, Scottish - Gàidhlig
|
|
Gàidhlig (Gaelic, Scottish): Urnaigh an Tighearna
|
Gàidhlig (Gaelic, Scottish): Ùrnaigh an Tighearna
|
|
Gagauz
|
|
Gagauz: Ey Göklerdä olan Bobamız
|
|
Galician - Galego
|
|
Galego: Noso Pai
|
Galego Eonaviego (Eonavian Galician): PAI NOSO
|
Galego Extremeño (Fala, A Fala de Xálima): PAIRE NOSSO
|
|
Galilean
|
|
Galilean (transliteration): Avvon
|
|
Gascon see
Bearnis
|
|
Georgian - ქართული
|
|
ქართული: მამაო ჩვენო
|
ქართული (tranliteration): მამაო ჩვენო
- mamao chveno
|
ქართული (audio, mp3): მამაო ჩვენო
|
|
German - Deutsch
|
|
Deutsch: Vaterunser
|
Deutsch (Gotteslob, 1975): Vater Unser
|
Deutsch (Die Bibel: Altes und Neues Testament, 1980): Unser Vater
|
Deutsch (Low German Plattdeutsch): Unse Vader
|
Deutsch (8. Jahrhundert): Fater unsar
|
Deutsch (8. Jahrhundert - v): Fater unser
|
Deutsch (9. Jahrhundert): Fader unser
|
Deutsch (10. Jahrhundert): Fáter unser
|
Deutsch (14. Jahrhundert): Vater unsir
|
Deutsch (1522): Unser Vater
|
Deutsch (1869): Unser Vater
|
See
also: Wymysorys.
|
|
Gipsy (Gypsy) - Bajaši
|
|
Bajaši: Tată nostru
|
|
Gothic - Gutisk
|
|
Gothic: Atta unsar
|
Gothic (with english translation): Atta unsar
|
Gothic (Gothic alphabet): 𐌰𐍄𐍄𐌰
𐌿𐌽𐍃𐌰𐍂
|
Gothic (Gothic alphabet image): Atta unsar
|
Gothic (Gothic alphabet , transliteration, translation, image, gif): Atta unsar
|
|
Greek - Ελληνικά
|
|
Ελληνικά: Πάτερ ἡμῶν
|
Ελληνικά (audio, mp3, Matthew 6 with Πάτερ ἡμῶν): Πάτερ ἡμῶν
|
Ελληνικά (new): Πάτερ ημών
|
Ελληνικά (by Ruslan Khazarzar): Πάτερ
|
Greek (transliterated): Pater hēmōn
|
|
Grischun see
Rheto-Romanish
|
|
Grunnengs
|
|
Grunnengs: Os Voader
|
See
also Dutch
|
|
H
|
|
Haitian Creole French see
Ayisyen
|
|
Halh see
Khalkha Mongolian
|
|
Hanak
|
|
Hanak: Otče náš
|
|
Hawaiian - ‘Ōlelo Hawai‘i
|
|
‘Ōlelo Hawai‘i: E ko makou Makua
|
|
Hebrew - עברית
|
|
עברית: אבינו
|
Avinu :(transliteration) עברית
|
Avinu :(transliteration 2) עברית
|
(audio, mp3) עברית: אבינו
|
|
Hindi - हिन्दी
|
|
हिन्दी
: हे
हमारे स्वरगिक पिता
|
|
Hochduutsch - Hochdüütsch
|
|
Hochdüütsch: Vater unser
|
|
Hrvatski see
Croatian
|
|
Hungarian - Magyar
|
|
Magyar: Miatyánk
|
Magyar (1997): Mi Atyánk
|
|
I
|
|
Icelandic - Íslenska
|
|
Íslenska: Faðir vor
|
|
Ido
|
|
Ido: Patro Nia
|
Ido (audio, ogg): Patro Nia
|
|
Interglossa
|
|
Interglossa: Na parenta
|
|
Interlingua
|
|
Interlingua: Nostre Patre
|
|
Inuktitut see
Eskimo
|
|
Irish Gaelic - Gaeilge
|
|
Gaeilge: Ár nAthair
|
Gaeilge: Ár n-Athair
|
|
isiZulu see
Zulu
|
|
isiXhosa see
Xhosa
|
|
Istro-română see
Romanian
|
|
Italian - Italiano
|
|
Italiano: Padre Nostro
|
|
J
|
|
Japanese - 日本語
|
|
日本語 (Orthodox): 天主経
|
日本語 (Православный, с Русской транслитерацией и переводом): 天主経 - Тэн-Сю-кэй - Отче
наш
|
日本語 (Classic Formal Japanese): 天にまします我らの父よ
|
日本語 (Contemporary colloquial Japanese): 天の父よ
|
日本語: 天にいます私たちの父よ。
|
日本語 (カトリック(2)): 天におられるわたしたちの父よ
|
日本語 (日本ハリストス正教会「天主経」: 天(てん)に在(いま)す我(われ)等(ら)の父(ちち)や。
|
日本語 (transliteration): Watashitachi no chichi yo
|
|
Jerriais - Jèrriais
|
|
Jèrriais: Nouotre Péthe
|
|
K
|
|
Kalmyk (Kalmuck, Calmouk, Oirat) - Хальмг келн
|
|
Хальмг келн: Мана теңгрин эцк!
|
|
Kanien’kéha see
Mohawk
|
|
Kapampangan
|
|
Kapampangan: Ibpa mi
|
|
Karaim
|
|
Karaim: Atamyz
|
|
Karakalpak
|
|
Karakalpak: Аспандағы Әкемиз!
|
|
Karnuack see
Cornish
|
|
Kashubian - Kaszëbsczi
|
|
Kaszëbsczi: Òjcze nasz
|
|
Kazakh - (Qazaq tili, Қазақ тілі, قازاق تىلى)
|
|
Qazaq: Әкеміз
|
Qazaq: Атамыз
|
|
Khalkha Mongolian (Halh) - Халх
|
|
Халх: Тэнгэрт байгаа бидний
Эцэгминь
|
|
Kipchak
|
|
Kipchak: Atamız
|
|
Kinyarwanda
|
|
Kinyarwanda: Data wa twes' uri mw
ijuru
|
|
Kernewek see
Cornish
|
|
Kiswahili see
Swahili
|
|
Korean - 한국어:
|
|
한국어: 주님의
기도
|
한국어: 주기도문
|
한국어: 예장합동에서
고려 중인 주기도문
|
|
Krèyol
ayisyen see Ayisyen
|
|
Krsko - Krško
|
|
Krško: Zoda zop
|
Krško (with English translation): Zoda zop
|
|
Kurdish (Kurmanji) - Kurmancî
|
|
Kurmancî: Bavê me
|
|
Kursa see
Courland
|
|
Kurzeme see
Courland
|
|
Kyrgyz - Kyrgyz tili, Кыргыз тили, ٴتىلى قىرعىز
|
|
Kyrgyz: Асмандагы Атабыз!
|
|
L
|
|
Lach (Yalach)
|
|
Lach (Yalach): Ojciec naš
|
Lach (Yalach) (v): Ojciec nasz
|
|
Latin - Latina
|
|
Latina: Pater noster
|
Latina (audio; wav; Abbà Pater; Pope John Paul II): Pater noster
|
Latina (audio; rm; Polyphony and Chants at St. Francis of Assisi): Pater noster
|
Latina (v2): Pater noster
|
Latina (audio; rm; fast): Pater noster
|
Latina (audio; rm; slow): Pater noster
|
Latina (The Cathars): Pater noster
|
|
Latino sine flexione
|
|
Latino sine flexione: Patre nostro
|
|
Latvian - Latviešu
|
|
Latviešu: Mūsu Tēvs
|
Latviešu (v 3): Mûsu Tçvs
|
Latviešu (v 4): Tçvs mûsu
|
|
Limburgian - Limburgs
|
|
Limburgs: Onze vader
|
|
Lingala - Lingála
|
|
Lingala: Tatá wa bísó
|
|
Lithuanian - Lietuvių
|
|
Lietuvių: Tėve Mūsų
|
Lietuvių (v 2): Mūsų Tėve
|
See
also: Samoyedic, Samogitian, Sudovian.
|
|
Livonian - Līvõ kēļ
|
|
Līvõ kēļ (west): Mạd iza
|
Līvõ kēļ (east): Mạd touvộ iza
|
|
Low Saxon - Plattdüütsch
|
|
Plattdüütsch: Unse Vadder
|
Plattdüütsch: Uns Vadder
|
Plautdietsch: Ons Voda
|
|
Luxembourgish
|
|
Luxembourgish: Eise Papp
|
|
M
|
|
Maasai
|
|
Maasai: Papa lang
|
|
Macedonian - Македонски
|
|
Македонски: Отче наш
|
Македонски (v): Оче наш
|
|
Magyar see
Hungarian
|
|
Malayalam - മലയാളം
|
|
മലയാളം: സ്വര്ഗ്ഗസ്ഥനായ
|
Malayalam: swargasthanaya
|
|
Mallorquin - Mallorquín
|
|
Mallorquín: Pare nostre
|
Mallorquín (image): Pare nostre
|
|
Maltese - Malti
|
|
Malti: Missierna
|
|
Maori - Māori
|
|
Māori: E to matou Matua
|
Māori (v): E to matou Matua
|
|
Maya
|
|
Maya (Spanish transliteration): C-YUM
|
Maya (Spanish translation): Padre Nuestro
|
|
Mohawk - Kanien’kéha
|
|
Mohawk: Takwaién:a
karonhiá:ke tehsí:teron
|
|
Mongolian see
Khalkha Mongolian
|
|
Moravian
|
|
Moravian: Otče náš
|
Moravian (v): Otec náš
|
|
Mozarabic
|
|
Mozarabic: PADRE NUOSO
|
|
N
|
|
Nasika - Nasëku Enezükü
|
|
Nasëku Enezükü: Otë nasë
|
Nasëku Enezükü (v): Otënasü
|
|
Navajo - Diné Bizaad
|
|
Diné Bizaad: NihiTaa'
|
|
Nederlands see
Dutch
|
|
Noord-Veluws (Putten)
|
|
Noord-Veluws (Putten): Onze Vaor
|
See
also Dutch
|
|
Noord-Vleuws
(Nunspeet)
|
|
Noord-Vleuws (Nunspeet): Onze Vaor
|
See
also Dutch
|
|
Norn
|
|
Norn (Orkney Norn; Wallace transcription; 1700): Favor
|
Norn (Shetland Norn; Low transcription; 1774): Fy vor
|
|
Norwegian bokmål - Norsk - bokmål
|
|
Norsk - bokmål (2005): Vår Far
|
Norsk - bokmål (1985): Fader vår
|
Norsk - bokmål (1930): Fader vår
|
|
Norwegian nynorsk - Norsk - nynorsk
|
|
Norsk - nynorsk (2005): Vår Far
|
Norsk - nynorsk (1985): Fader vår
|
Norsk - nynorsk (1938): Fader vår
|
Norsk - nynorsk (1921,
Studentmållagsbibelen): Fader vår
|
|
Nunspeet
see Noord-Vleuws
|
|
O
|
|
Oirat see
Kalmyk
|
|
Old Church Slavonic - Словѣньскъ
|
|
Словѣньскъ: Оч͠е нашь
|
|
Old Norse
|
|
Old Norse: Faþer vár
|
|
Old Prussian
|
|
Old Prussian: Tawe Nuson
|
|
‘Ōlelo Hawai‘i see
Hawaiian
|
|
Oneida
|
|
Oneida: Soungwauneha
|
|
Ordu
see Urdu
|
|
O‘zbek see
Uzbek
|
|
P
|
|
Pennsylvania German - Pennsilfaanisch (Deitsch)
|
|
Pennsilfaanisch (Writing System
1): Unsah Faddah
|
Pennsilfaanisch (Writing System 2): Unser Fadder
|
|
Pilipino
see Filipino
|
|
Plattdüütsch,
Plautdietsch see Low Saxon
|
|
Polabian - Wenske
|
|
Wenske: Nos fader
|
|
Polish - Polski
|
|
Polski (Wersja katolicka): Ojcze nasz
|
Polski (Wersja protestancka i prawosławna): Ojcze nasz
|
|
Portuguese - Português
|
|
Português (Em Portugal): Pai nosso
|
Português (No Brasil): Pai nosso
|
Português (v): Pai nosso
|
Português (v5): Pai nosso
|
Português (v6): Pai nosso
|
Português (v7): Pai nosso
|
Português (v8): Pai nosso
|
Português (v9): PAI NOSSO
|
Português (Na tradução de João Ferreira de Almeida de 1681): Pae nosso
|
|
Proto-Indo-European
|
|
Proto-Indo-European (v1): Pater naseros
|
Proto-Indo-European (v2): Pater naseros
|
|
Prussian
|
|
Prussian: Thawe nusón
|
Prussian (с Русским переводом): Sta Thawe nuson
|
Prussian (v): Tāwa moūson
|
|
Putten
see Noord-Veluws
|
|
Q
|
|
Qazaq
see Kazakh
|
|
Quenya
|
|
Quenya: Átaremma
|
Quenya (with English translation): Átaremma
|
|
Qypchaq
see Kipchak
|
|
R
|
|
Rheto-Romanish (Grischun)
|
|
Rheto-Romanish (Grischun): Bab nos
|
|
Romanian - Română, Rumâreşte
|
|
Română: Tatăl nostru
|
Română (Varianta cf. Matei 6, 9-13): Tatăl nostru
|
Română (Varianta cf. Luca 11, 2-4): Tatăl nostru
|
Romanian: Tatăl nostru
|
Rumâreşte (Istro-română): Ciace nostru
|
See
also Arumanian
|
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Russian - Русский
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Русский (Молитвослов Сретенского монастыря): Молитва Господня (Отче наш)
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Русский (аудио, mp3, Великая Суббота. Вечерня и Литургия Св. Василия Великого): Отче наш
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Русский (аудио, mp3, Вокальный квартет "Притча"): Отче наш
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Русский (аудио, mp3, Киевский хор "Благовест"): Отче наш
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Русский (аудио, mp3, Киевский хор "Благовест" еп. Ионафан): Отче наш
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Русский (аудио, mp3, Дзяржуаны Акадэмичны народный хор Республики Беларусь): Отче наш
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Русский (аудио, mp3, Камерный хор Государственной Гродненской капеллы): Отче наш
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Русский (аудио, mp3, Е.Устинова): Отче наш
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Русский (аудио, mp3, хор церкви в честь иконы «Всех Скорбящих Радость» г.Мосты): Отче наш
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Русский (аудио, mp3, архиерейский хор Свято-Покровского собора г.Гродно): Отче наш
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Русский (аудио, mp3, Хор Святого Романа Сладкопевца): Отче наш
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Русский (аудио, mp3): Отче наш
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Русский (Матф.6:9-14): Молитва Господня (Отче наш)
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Русский (Лк.11:2-4): Молитва Господня (Отче наш)
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Славянский (По Острожской Библии 1581
г.): Ѿче на́шъ
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Церковно-славянский: Оч͠е нашь
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Русский (1876г. gif): Очє нашъ
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Русский (Современный): Отче наш (Молитва Господня)
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See
also Old Church Slavonic
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Смотри
также Синхронный перевод молитвы „Отче наш”
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S
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Samogitian - Žemaitija
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Žemaitija: Tieve muusa
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Samoyedic
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Samoyedic (?): Tēve musu
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Saxon
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Saxon (Old Saxon The Heliand, 9th c.): Fadar ûsa
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Saxon (Old Saxon The
Heliand, 9th c. translation): Father of us
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Scots
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Scots: Faither o us aa
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Scottish see
Gaelic
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Serbian - Српски
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Српски / Srpski: Оче наш
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Српски/Srpski (v2): Оче наш
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Sesotho
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Sesotho: Ntata rona
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Seversk
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Seversk: Atece når
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Sicilian
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Sicilian: Patri nostru
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Sicilian (Calabro-sicilian): Patri nostru
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Sicilian (Salentino): Sire nesciu
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Sindarin
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Sindarin: Ae Adar
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Sindarin (with English translation): Ae
Adar
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Sindarin (complete): Min Adar
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Shqip see
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Silesian - Śląski
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Śląski: Ojćec naš
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Slavisk
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Slavisk: Ó Fódär myn
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Slaveni - Slavëni
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Slavëni: Atas nor
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Slavonic-Church see
also Old Church Slavonic and Russian
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Slovak - Slovenčina
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Slovenčina: Otče náš
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Slovensky: Otče náš
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Slovenian - Slovenščina
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Slovenščina: Oče naš
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Slovio
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Slovio: Nasx otec
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Sorbian
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Sorbian (katolska werzija): Wótče naš
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Sorbian? (1620): Wotce nas
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Sorbian (Lower: Delnoserbski (Delnjoserbsce), Serbcina, Sorbisch, Sorabe, [Lower] Lusatian, Wendish, Windisch): Wośc naś
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Sorbian (Lower, 2): Wóśce nas
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Sorbian (Upper: Hornoserbski (Hornjoserbsce), Serbcina, Sorbisch, Sorabe, Lusatian, Wendish, Windisch): Naą wótče
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Sorbian (Upper, 2): Wótče naš
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Spanish - Español
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Español (En el Catecismo de la Iglesia Católica): Padre nuestro
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Español (En la Iglesia ortodoxa): Padre Nuestro
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Español (Iglesia Ortodoxa Rusa): Padre Nuestro
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Español (Latinoamérica): PADRE NUESTRO
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Español (v5): Padre nuestro
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Español (v6): Padre nuestro
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Sudovian - Sūdovian (Yotvingians, Yatvingians, Soudinoi)
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Sūdovian (Yotvingians, Yatvingians, Soudinoi): Tâve Nûsun
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Sukuma
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Sukuma: Siswe
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Suomi see
Finnish
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Swahili - Kiswahili
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Kiswahili: Baba yetu
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Swedish - Svensk (Svenska)
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Svensk (Äldre version 1917): Fader Vår
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Svensk (Bibeln, 1917): Fader Vår
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Svensk (Modern version 1981): Vår fader
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Svensk (Nya testamentet 1981): Vår fader
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Syriac - ܐܵܬܘܿܪܵܝܵܐ
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(image) ܐܵܬܘܿܪܵܝܵܐ: ܐܒܘܢ
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(image 2) ܐܵܬܘܿܪܵܝܵܐ: ܐܒܘܢ
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(Peshitta of Matthew 6:9-13) ܐܵܬܘܿܪܵܝܵܐ: ܐܒܘܢ
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Syriac (Peshitta of Matthew 6:9–13 transliterated): Avun d-vašmayā
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(Orthodox Church) ܐܵܬܘܿܪܵܝܵܐ: ܐܒܘܢ
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Syriac (Orthodox Church transliterated): Abun dbašmayo
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(audio, mp3) ܐܵܬܘܿܪܵܝܵܐ: ܐܒܘܢ
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(audio, ogg) ܐܵܬܘܿܪܵܝܵܐ: ܐܒܘܢ
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(audio, ra) ܐܵܬܘܿܪܵܝܵܐ: ܐܒܘܢ
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T
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Tagalog
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Tagalog: Ama namin
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Telugu
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Telugu: పరలోకమందున్న
మా తండ్రీ
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Tetum - Tetun
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Tetum: Ami Aman
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Thai
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ภาษาไทย: ข้าแต่พระบิดาของข้าพเจ้าทั้งหลาย
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Tsalagi
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Tsalagi: ᎣᎩᏙᏓ ᎦᎸᎳᏗ ᎮᎯ
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Tupi
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Tupi (v1, 1555-1556): Ore rure
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Tupi (v2, 1613-1614, translation): Ore rouue (Nostre Pere)
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Tupi (v3): Oré r-ub
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Turkish - Türkçe
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Türkçe: Babamız
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Türkçe (v): Göklerdeki Babamız
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Turkmen - Türkmen dili
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Türkmen dili: Эй гөклердәки Атамыз!
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Tuvin (Tuvan, Tuvinian, Tyvan) - Тыва дыл, Tyva dyl
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Тыва дыл: Дээрде Адавыс!
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U
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Udi
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Udi: Баба
беши
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Ukrainian - Українська
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Українська: Отче наш
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Українською (відео) Отче наш
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Українською мовою з Євангелії від Матвія: Отче наш
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Українською з Євангелії від Луки: Отче наш
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Українська (аудіо, wma): Отче наш
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Дивись
також Синхронний переклад молитви „Отче наш”
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Urdu - اُردو
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Urdu: اے ہمارے باپ جو آسمان پر ہے
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Uyghur - ئۇيغۇرچە/Uyƣurqə/Уйғурчә, or ئۇيغۇر تىلى/Uyƣur
tili/Уйғур тили
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ئۇيغۇرچە: ئى ئەرشتىكى
ئاتامىز
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Uzbek - O‘zbek (Ўзбек / Oʻzbekche)
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O‘zbek: Otamiz
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O‘zbek: Отамиз
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V
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Valenciano
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Valenciano: Pare nostre
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Venetian - Vèneto
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Veneto: Pare Nostro
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Vietnamese - Việt
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Việt: Lạy Cha
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Vlach Romani (Vlax Romani, Tsigene, Romanese, Danubian, Gypsy)
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Vlach Romani (Vlax Romani, Tsigene, Romanese, Danubian, Gypsy): Amaro Dad
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Volapuk - Volapük
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Volapük: O Fat obas
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Võro
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Võro: Mi Esä
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Vozgian
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Vozgian: ÖÞeče naš
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Vozgian (v): Öþeče naš
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W
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Wakhi
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Wakhi: Ey bzыrgwor Tat
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Wallon - Walon
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Walon: Vos, nosse Pére
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Welsh - Cymraeg
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Cymraeg (1588 translation): Ein Tad
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Cymraeg (1988 translation): Ein Tad
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Wenedyk
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Wenedyk: Patrze ność
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Wenske see
Polabian
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West-Veluws
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West-Veluws: Onze Vaor
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Winterswiek
see Achterhooks
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Wolof - Wollof
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Wollof: Sunu Baay
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Wymysorys (Wilamowicean) - Wymysöryś
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Wymysorys: Ynzer Foter
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X
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Xhosa - isiXhosa
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Xhosa: Bawo wethu
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Y
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Yalach
see Lach
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Yatvingians,
Yotvingians see Sudovian
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Yiddish - ייִדיש
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Yiddish (transliteration): Undzer foter
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ייִדיש: אונדזער פֿאָטער
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Z
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Zulu - isiZulu
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Zulu: Baba wethu
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Zurituusch - Züritüüsch
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Züritüüsch: Öise Vatter
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Music only
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Audio,
mp3, Larry Carlton, 86 Alone/But Never Alone): The Lord's Prayer
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Audio,
mp3, Marcus Miller, Silver Rain): The Lord's Prayer Источник перевода
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Толкование на молитву Господню |
преподобного Максима Исповедника Commentaire du Notre Père par St Maxime le Confesseur
1. "Notre Père qui es aux cieux, sanctifié soit ton nom, vienne ton règne"
Tout d'abord, par ces mots, le Seigneur enseigne à ceux qui prient de commencer comme il convient par la theologia, et il les conduit au mystère du mode de l'existence de la Cause Créatrice des êtres, lui qui est par essence la cause des êtres. En effet, les mots de la Prière montrent le Père, le Nom du Père et le Règne du Père pour nous enseigner à partir du Principe lui– même à honorer, à invoquer et adorer la Trinité Une. Car le Nom de Dieu le Père qui subsiste essentiellement, c'est le Fils Unique; et le Règne de Dieu le Père qui subsiste essentiellement, c'est l'Esprit Saint. En effet ce qu'ici Matthieu appelle « Règne », un autre évangéliste l'appelle ailleurs Esprit Saint : « Que vienne ton Esprit Saint et qu'il nous purifie. » En effet le Père n'a pas un Nom reçu d'ailleurs, et nous ne devons pas penser le Règne comme une dignité considérée postérieurement à lui. Car il n'a pas commencé à être pour commencer aussi à être Père ou Roi, mais lui qui est toujours il est aussi toujours Père et Roi, n'ayant absolument pas commencé à être, ni à être Père ou Roi. Et si lui qui est toujours, il est aussi toujours Père et Roi, alors aussi toujours le Fils et l'Esprit ont subsisté essentiellement avec le Père; ils sont naturellement à partir de lui et en lui, au delà de la cause et de la raison, mais ils ne sont pas après lui, comme s'ils étaient advenus postérieurement en tant que causés par lui. Car la relation possède la capacité de montrer l'un dans l'autre en même temps ceux dont elle est et est dite relation, en ne permettant pas qu'ils soient considérés l'un après l'autre. Donc le commencement de cette prière nous conduit à honorer la Trinité coessentielle et suressentielle, en tant qu'elle est la Cause créatrice de notre venue à l'être. En outre, il nous enseigne aussi à nous annoncer à nous-mêmes la grâce de la filiation, puisque nous sommes dignes d'appeler Père par grâce celui qui par nature nous a créés. Ainsi, par respect pour l'invocation de celui qui nous a fait naître selon la grâce, nous nous empressons de signifier dans notre manière de vivre l'empreinte de celui qui nous a fait naître : nous sanctifions son Nom sur la terre en l'imitant comme un Père, en nous montrant ses enfants par nos actions et en magnifiant par nos pensées et nos actes le Fils du Père par nature qui opère lui– même la filiation. Nous sanctifions le Nom du Père par grâce dans les cieux en mortifiant évidemment la concupiscence pour la matière et en nous purifiant des passions corruptrices, puisque la sanctification c'est l'immobilité totale et la mortification de la concupiscence des sens. Parvenus à cela, nous assoupissons les aboiements inconvenants de l'agressivité qui n'a plus, pour l'exciter et la persuader de se laisser vaincre par les plaisirs familiers, la concupiscence qui est déjà mortifiée par la sainteté conforme au principe (logos) de nature. En effet l'agressivité, qui par nature vient à la rescousse de la concupiscence, cesse naturellement de se mettre en furie quand elle a vu la concupiscence mortifiée. C'est donc à bon droit qu'après le rejet de l'agressivité et de la concupiscence, vient, d'après la Prière, la possession du Règne de Dieu le Père pour ce qui, après les avoir rejetées, sont dignes de dire « Vienne ton Règne », c’est-à-dire ton Esprit Saint. Par le principe (logos) et le mode (tropos) de la douceur, ils sont déjà faits temples de Dieu par l'Esprit (Ep 2/21-22). En effet il est dit: «Sur qui donc me reposerai– je sinon sur celui qui est doux, sur celui qui est humble et qui craint mes paroles? » (Is 66/2). D'où il est visible que le Règne de Dieu le Père appartient aux humbles et aux doux. Car est– il dit, « Bienheureux les doux, car ils hériteront de la terre » (Mt 5/4). Ce n'est pas cette terre qui occupe par nature la place médiane de l'univers que Dieu a promise en héritage à ceux qui l'aiment, s'il dit vrai en disant : « Quand ils ressusciteront des morts, ils ne prendront ni femme ni mari, mais ils seront comme les anges dans le ciel » (Mt 22/30) et : « Venez les bénis de mon Père, vous hériterez du Règne préparé pour vous depuis la fondation du monde » (Mt 25/34). Et ailleurs de nouveau à un autre qui servait avec bienveillance : « Entre dans la joie de ton Seigneur» (Mt 25/21). Et après lui le divin Apôtre: « Car la trompette sonnera, et ceux qui sont morts dans le Christ ressusciteront les premiers, incorruptibles; ensuite nous les vivants, qui restons encore là, en même temps qu'eux, nous serons ravis dans les nuées à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons pour toujours avec le Seigneur » (1 Co 15/52 et 1 Th 4/15-17).
Puisque de telles promesses ont été faites à ceux qui aiment le Seigneur, qui donc dirait – s'il a fixé son intellect aux seules paroles, s'il est mû par le Verbe et s'il désire être serviteur du Verbe – que le « ciel », le « Règne préparé depuis la fondation du monde », la joie mystérieusement cachée du Seigneur, le séjour et la demeure continuels et absolument sans interruption de ceux qui sont dignes avec le Seigneur, sont en quelque sorte identiques à la terre ? Au contraire je pense pouvoir dire maintenant que la terre, c'est ce comportement et cette puissance que les doux ont fermement et tout à fait immuablement fixés dans le bien de l'immutabilité : parce qu'ils sont toujours avec le Seigneur, ils portent une joie sans éclipse, ils ont obtenu le Règne préparé depuis l'origine et ont été jugés dignes de se tenir et d'être placés dans le ciel, comme une terre occupant la position médiane de l'univers, c’est-à-dire le principe (logos) de la vertu. Selon ce principe, le doux, au milieu entre le bien et le mal qu'on dit de lui (2 Co 6/8), demeure dans l'apatheia, sans être enflé par ce qu'on dit de bien, ni attristé par ce qu'on dit de mal. Car ce dont par nature elle est libre, après avoir repoussé le désir, la raison (logos) n'est pas sensible à ses assauts quand cela la trouble : elle s'est reposée de toute agitation à ce sujet et elle a amarré toute la puissance de l'âme à l'immobile liberté divine. Voulant en faire don à ses disciples, le Seigneur dit : « Chargez– vous de mon joug et apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur; et vous trouverez le repos pour vos âmes» (Mt II /29). Il appelle repos la possession du Règne divin, en tant qu'elle produit en ceux qui sont dignes une souveraineté débarrassée de toute servitude. Si la possession inamissible du Règne indestructible est donnée aux humbles et aux doux, qui serait à ce point sans amour et sans désir des biens divins pour ne pas tendre à l'extrême vers l'humilité et la douceur pour devenir – autant qu'il est possible à l'homme – l'empreinte du Règne de Dieu en portant en lui par la grâce la configuration exacte en Esprit au Christ, qui est en vérité naturellement par essence le grand Roi ? Dans cette configuration, dit le divin Apôtre, « il n'a plus ni mâle ni femelle» (Ga 3/28) : c'est- à- dire ni agressivité ni concupiscence. En effet l'agressivité détruit tyranniquement l'exercice de la raison et fait sortir la pensée de la loi de la nature. Et la concupiscence rend les êtres qui sont après la Cause et Nature unique, seule désirable et impassible, plus désirables que Celle-ci. Par là elle rend la chair plus appréciable que l'esprit et la jouissance de ce qui est visible plus agréable que la gloire et l'éclat de l'intelligence. Par la douceur du plaisir des sens, elle écarte l'intellect de la perception divine des intelligibles qui lui est connaturelle. Mais [dans cette configuration, il n'y a plus] que la raison toute seule, qui s'est dépouillée par un surcroît de vertu de cette tendresse et affection, tendresse et affection qui sont non seulement sans passion mais qui sont également naturelles pour le corps. L'esprit est alors parfaitement maître de la nature et persuade l'intellect d'abandonner la philosophie morale quand il doit s'unir au Verbe suressentiel par la contemplation simple et indivise (même si la raison pratique contribue naturellement à ce que l'intellect se coupe facilement de ce qui s'écoule dans le temps et le dépasse). Ce dépassement accompli, il n'est pas raisonnable d'imposer comme une mélote (lourd manteau) le fardeau du mode de vie selon la morale à celui qui s'est montré détaché des choses sensibles. Et c'est ce mystère que montre clairement le grand Élie en en donnant en figure l'exemple dans ses actions (2 R 2/11). D'une part pendant son rapt, il donne à Élisée sa mélote (je veux dire la mortification de la chair par laquelle il a affermi la magnificence de la bonne ordonnance morale) pour qu'elle s'allie avec l'Esprit dans le combat contre toute puissance adverse et pour qu'il en frappe la nature instable et fluente (figurée par le Jourdain) afin que le disciple ne soit pas empêché de traverser en direction de la Terre sainte et ne soit pas englouti par le côté trouble et glissant du penchant pour la matière. D'autre part, quant à lui, il s'avance vers Dieu, libéré, n'étant soumis à absolument aucune relation aux êtres, simple en son désir et sans composition en son libre vouloir; il fixe son séjour auprès de Celui qui est simple par nature, à travers les vertus générales gnostiquement attelées les unes aux autres comme des chevaux de feu. Il savait en effet qu'il faut au disciple du Christ se tenir à l'écart des dispositions inégales dont les différences prouvent l'hostilité (car la passion de concupiscence produit un épanchement de sang autour du cœur et un mouvement d'agressivité produit évidemment le bouillonnement de ce sang). Parvenu à avoir la vie, le mouvement et l'être en Christ (Ac. 17/28), il avait éloigné de lui l'origine discordante des inégalités et il ne portait plus en lui les dispositions contraires – disais– je – de ces passions, à l'instar de (l'opposition] mâle– femelle. Ainsi la raison n'est pas asservie par elles, étant demeurée étrangère à leurs changements instables. En elle a été naturellement infusée la majesté de l'image divine pour persuader l'âme de se transformer par son libre vouloir à la ressemblance de Dieu et d'appartenir au grand Règne qui subsiste essentiellement avec le Dieu et Père de toutes choses; elle devient une habitation toute resplendissante de l'Esprit Saint qui reçoit – s'il est permis de le dire et selon qu'elle est capable – le pouvoir tout entier de connaître la nature divine. Par ce pouvoir est écartée l'origine de ce qui est inférieur et subsiste naturellement celle de ce qui est supérieur; l'âme pareillement à Dieu gardant intacte en elle par la grâce de sa vocation l'hypostase des biens qu'elle a reçus. Par ce pouvoir, le Christ naît toujours mystérieusement et volontairement, s'incarnant à travers ceux qui sont sauvés; il fait de l'âme qui l'enfante une mère vierge qui – pour parler bref – ne porte pas les marques de la nature soumise à la corruption et à la génération dans la relation entre mâle et femelle.
Que nul ne s'étonne donc d'entendre la corruption placée avant la génération. En effet celui qui examine sans passion et avec une raison droite la nature de ce qui vient à l'être et de ce qui s'en va, trouvera clairement que la génération prend son commencement de la corruption et s'achève dans la corruption. Les passions caractéristiques de cette génération et de cette corruption – comme je le disais – le Christ ne les possède pas (c'est- à-dire le mode de vie – et la raison du Christ et selon le Christ), si du moins est véridique celui qui dit: « Car en Christ, il n'y a ni mâle ni femelle» (Ga 3/28) (montrant évidemment par là les caractéristiques et les passions de la nature soumise à la corruption et à la génération), mais il y a seulement un principe (logos déiforme créé par la connaissance divine et un mouvement unique du libre vouloir qui choisit la seule vertu. « Ni grec, ni juif» (Ga 3/28). Cela signifie des conceptions (logos) différentes ou – pour parler avec plus de vérité opposées de la notion de Dieu. L'une [la grecque] introduit de façon insensée une multiplicité de principes et partage le principe unique en énergies et puissances opposées : elle se façonne un culte polythéiste plein de dissensions par la pluralité de ce qu'on adore et risible à cause des manières (tropoi) différentes d'adorer. L'autre [la juive] introduit un principe unique, mais mesquin et imparfait, presque inconsistant, comme dépourvu de raison et de vie; par des voies contraires elle tombe dans le même mal que la première conception, l'athéisme: elle limite à une personne unique l'unique principe qui subsisterait sans le Verbe et sans l'Esprit, ou qui serait qualifié par le Verbe et par l'Esprit; elle ne voit pas quel Dieu serait ce Dieu qui n'a point part avec le Verbe et l'Esprit, ni comment il serait Dieu en ayant part avec eux comme avec des accidents, par une participation proche de celle des êtres rationnels soumis à la génération. En Christ il n'y a – comme je l'ai dit – aucune de ces conceptions, mais uniquement une conception de vraie piété, une solide loi de théologie mystique qui refuse de distendre la divinité comme la première conception et n'accepte pas de la comprimer comme la seconde. Ainsi n'y a-t-il pas dissension par une pluralité des natures [à la grecque] ni admission de l'unicité d'hypostase [à la juive], parce que, privé du Verbe et de l'Esprit ou qualifié par le Verbe et par l'Esprit, le divin n'est pas honoré comme Intellect, Verbe et Esprit. [Cette pieuse conception] nous apprend, à nous qui avons été introduits à la parfaite connaissance de la vérité par la vocation de la grâce selon la foi, à connaître qu'unique est la nature et la puissance de la Divinité, et donc qu'il y a un Dieu unique contemplé dans le Père, le Fils et le Saint– Esprit; c'est-à-dire un Intellect unique subsistant essentiellement sans être causé, qui a engendré l'unique Verbe subsistant sans principe selon l'essence, et qui est la source de l'unique Vie subsistant essentiellement de manière éternelle comme Esprit Saint. [Dieu est] Trinité en Unité et Unité en Trinité, – non une autre en une autre. Car la Trinité n'est pas pour l'Unité comme un accident dans une essence, ni à l'inverse, l'Unité dans la Trinité, car elle n'est qualifiée; – ni comme une autre et une autre. Car l'Unité ne diffère pas de la Trinité par une différence de nature, puisqu'elle est une nature simple et unique; – ni comme une autre après une autre. Car la Trinité ne se distingue pas de l'Unité par une diminution de puissance, ni l'Unité de la Trinité. Et l'Unité ne se distingue pas de la Trinité comme quelque chose de commun et de général à des parties qu'on considérerait uniquement par la seule pensée, puisqu'elle est une essence qui existe proprement par elle-même et une puissance qui a réellement sa propre force; – ni comme une autre à travers une autre. Car il n'y a pas de médiation de relation, comme de l'effet à la cause, entre ce qui est totalement identique et sans relation; – ni comme une autre à partir d'une autre. Car la Trinité n'est pas produite à partir de l'Unité, puisqu'elle est sans venue à l'être et se produit elle-même au jour. Au contraire, nous disons et pensons que la même est en vérité Unité et Trinité; Unité selon le principe (logos) de l'essence et Trinité selon le mode (tropos) de l'existence. La même est tout entière Unité sans être partagée par les Hypostases, et la même est tout entière Trinité en qui l'Unité n'entraîne pas de confusion. Ainsi n'introduit– on pas de polythéisme par un partage, ni d'athéisme par une confusion. Fuyant l'un et l'autre, resplendit la conception [de Dieu] selon le Christ. J'appelle conception chrétienne la proclamation nouvelle de la vérité: « En lui il n'y a ni mâle ni femelle » (CoI3/n) – c’est- à-dire pas de marque ni de passions de la nature soumise à la corruption et à la génération – « ni grec ni juif» – c’est- à-dire pas de conceptions opposées sur Dieu – « ni circoncision ni incirconcision» – c’est-à-dire pas de religions différentes issues de ces conceptions opposées. La religion de la circoncision, à travers les symboles de la Loi, considère comme mauvaise la création visible et accuse le Créateur d'être l'auteur des maux. La religion de l'incirconcision déifie, à cause des passions, la création visible et dresse la créature contre le Créateur. Tous deux ensemble aboutissent au même mal, l'injure à Dieu. «Ni barbare ni Scythe » – c’est-à-dire pas de distension du libre vouloir qui pousse une nature unique à se révolter contre elle- même. Par cette distension s'est introduite parmi les hommes pour les détruire la loi antinaturelle qui les fait s'entretuer. «Ni esclave ni homme libre » – c’est-à-dire pas de division d'une même nature en opposition avec le libre vouloir. Cette division fait mépriser celui qui est par nature digne du même honneur et elle a pour corollaire l'attitude des despotes qui tyrannisent la dignité de l'image [divine]. «Mais le Christ est tout en tous» (Col 3/11), lui qui, par ce qui surpasse la nature et la loi, opère la configuration dans l'Esprit au Royaume sans commencement, configuration naturellement caractérisée – comme il a été montré – par l'humilité et la douceur du cœur. Leur concours fait voir la perfection de l'homme créé selon le Christ (Col 1/28). En effet tout homme humble est aussi tout à fait doux et tout homme doux est aussi tout à fait humble : humble parce qu'il sait que son être lui vient d'un prêt, doux parce qu'il sait utiliser les puissances naturelles qui lui ont été données; parce qu'il les met au service de la raison (logos) pour faire naître la vertu, et parce qu'il réprime parfaitement leur activité sensible. C'est pourquoi cet homme est toujours en mouvement vers Dieu par son intellect ; même s'il fait l'expérience simultanée de tout ce qui peut affliger le corps, il ne se meut nullement selon ses sens et il n'imprime en son âme aucune trace d'affliction pour l'y substituer à une attitude joyeuse, car il ne pense pas qu'une souffrance sensible soit une privation du bonheur. En effet il sait qu'il n'y a qu'un seul bonheur : la vie commune de l'âme avec le Verbe dont la privation est une mutilation éternelle qui circonscrit naturellement tous les âges. Et c'est pourquoi, abandonnant son corps et tout ce qui est du corps, il se porte intensément vers cette vie commune avec Dieu, pensant que le seul dommage – même s'il était maître de tout ce qu'il y a sur la terre – serait d'être frustré de la divinisation de grâce qu'il poursuit. Purifions-nous donc de toute souillure de la chair et de l'esprit (2 Co 7/1) afin de sanctifier le Nom de Dieu en étouffant la concupiscence qui courtise les passions de manière inconvenante et, par la raison, enchaînons l'agressivité que les plaisirs incitent à une fureur désordonnée. Ainsi nous accueillerons le Règne de Dieu le Père qui vient par la douceur Азбука веры Православная библиотека
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